Sans grande surprise, Mark Daigneault vient de remporter le trophée de coach de l’année. Il faut dire que la saison du Thunder semble parfaite et ce trophée amplement mérité: passage en un an du play-in à premier de la très relevée conférence ouest, un effectif de petits jeunes qui joue comme des vétérans, des joueurs qui se développent au delà des espérances…
Le truc qui me plait quand je pense au coaching, c’est les coups de poker. Sur un match ou une action de jeu, trouver le petit truc qui fera passer son équipe devant, la sortir d’une mauvaise passe ou dérailler le camp d’en face. Je pense par exemple à la titularisation de Boris Diaw par Greg Popovich lors des finales 2014; la clé qui consacrera le beau jeu des Spurs et une victoire sans appel contre les Heatles.
Bulls- Blazer, Game 6, Finales 1992
Mon gros coup de coaching préféré, c’est celui de Phil Jackson dans le game 6 des finales 1992. Les Bulls mènent alors 3-2 dans la série, et ont l’occasion de valider le Back to back au Chicago Stadium. Mais ce jour là, MJ joue mal (vous noterez la belle allitération), si bien que les Bulls sont menés de 15 points au début du 4ème quart-temps.
C’est alors que Phil Jackson choisit de miser gros: il vide son banc. Le 5 sur le parquet à ce moment là: BJ Armstrong, Stacey King, Scott Williams & Bobby Hansen, autour de Scottie Pippen. Des noms dont seuls les fans hardcore de Bulls se souviennent.
Et ce 5 improbable mérite la confiance placée en lui, et réussit l’exploit de remonter l’écart, dans un Chicago Stadium en ébullition. Jordan reviendra ensuite finir le boulot et gagner ce deuxième des six titres des Chicagoans. Pour les fans de vieilles VHS de notre enfance, il en parle dans le fameux Air Time, ici.
Et vous, c’est quoi vos coups de coaching mémorables?
